Cocorico

10 Seigneurie qu'il considère comme une prison et vient s'installer aussi en ce lieu. Une grève des aiguilleurs survenant, le père laisse son épouse à l'aéroport, prétextant un appel du bureau le réclamant pour un travail urgent. Il revient chez lui avec sa secrétaire pour un séjour en amoureux... La distribution est inégale. Nous avons apprécié le jeu de Caroline, l'étudiante, et de Louise, l'épouse, celle-ci usant malheureusement de termes français. Le grand-père a le rôle d'assumer nombre de répliques comiques mais il doit souvent être aidé par le souffleur. Les acteurs n'ont pas tous pensé à changer de vêtements en fonction du déroulement de la pièce. Prestation honorable. Les deux comédies qui suivent ont en commun de se dérouler dans un couvent. C'est tout d'abord Li Royal Cercle Wallon Andennais qui interprète « Comeladje di tos les diâles » d'Yvonne Stiernet. Un détenu profite d'un accrochage avec le fourgon pénitentiaire pour s'échapper et venir se cacher au couvent des Sœurs Repentantes. Après avoir hésité, elles décident de ne pas le dénoncer et l'une d'entre elles se propose pour l'aider à rétablir son honneur, car il a été victime d'un escroc. Les religieuses, une dame venue de l'extérieur et le détenu se débrouillent bien mais l'évêque qui intervient au final est peu convaincant ; il manque d'autorité et de prestance. On a opté ici pour un décor moderne bien réussi. On note au centre une lampe bleue, indiquant la présence du véhicule de la police à l'extérieur. Elle clignote derrière un vitrail. La pièce est écrite en liégeois et c'est ce dialecte qui est employé le plus souvent. Çà et là, on entend des formes namuroises comme les 2èmes personnes du pluriel en -oz des verbes. Le vendredi, c'est encore une comédie de Derycke qui est jouée. Nous sommes dans un couvent occupé par trois Pères dont l'un représente le Père Abbé parti à Rome en retraite avec les autres religieux du couvent. Il s'agit de « Au Paradis dès nwârès-âmes » comme l'intitule Joseph Daffe, auteur de l'adaptation. C’est Li Soce dès Falîjes de Namêche qui l'interprète. Lès nwârès-âmes, ce sont trois condamnées en fin de peine, qui, suite à une intervention d'une responsable du Ministère de la Justice, vont intégrer le couvent avec bien

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