Cocorico

19 Victor George, de Bois-et-Borsu, nous a quittés ce mardi 3 décembre. Il venait d'avoir 87 ans. C'est pour moi le dernier grand poète du domaine wallon. Il obtint tous les prix possibles. Il publia les recueils suivants : « Adju c'pagnon » (1963), « Gris pwin » (1965), « Tchonson d'å ci qu'a passé l' baye » (inédit, celui-là), « In Paradisum » (1978) et « Totes lès-ameûrs (sèves de la terre) dè monde » , (1983). Récemment, on a pu retrouver 13 de ses poèmes (dont 3 inédits) traduits en italien par Jean Robaey, professeur d'université en Italie, dans une plaquette intitulée « Se la cenere torna brace » (« Si la cendre redevient braise »). Victor, homme effacé et discret, s'est dévoué pour le wallon qui était, disaitil, le fil rouge de sa vie. Ancien vice-président des « Rèlîs namurwès » et rédacteur de leur revue « Les Cahiers wallons » pendant de longues années, membre titulaire de la SLLW dont il fut longtemps le secrétaire, ancien membre et secrétaire du jury du GPRA, ancien membre de la commision qui précéda le Conseil des Langues Endogènes au ministère de la Culture, membre de divers jurys, il joua un rôle important dans notre monde du wallon. C'était mon grand ami. Il était membre de l'Association Royale des Écrivains et Artistes de Wallonie/ Bruxelles. BL Décès d'un grand poète qui a bien servi le wallon

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