Cocorico

9 Il y avait donc cette année quatre troupes en concours du mardi au vendredi, le vainqueur étant désigné le vendredi soir par le vote du public, vote réservé aux abonnées et abonnés aux cinq spectacles de la semaine. La représentation de gala du samedi soir est traditionnellement assurée par le vainqueur de l'année précédente. Avec « Å bal masqué, olé, olé », de Christian Rossignol, L'Essor de Somme-Leuze ouvre... le bal. Secrétaire de la ministre du Redressement progressif, Estelle obtient la location gratuite d'un appartement de fonction, à la condition expresse de l'occuper seule. On comprendra vite pourquoi. Or, quand le rideau se lève, Quentin, son fiancé, est présent. Il devra se déguiser en bonne espagnole, rôle qu'il assumera avec brio jusqu'à la fin. À l'étage, c'est le cabinet de la ministre, nymphomane patentée dont les besoins doivent être satisfaits régulièrement, faute de quoi, elle tombe endormie. Son garde du corps, Houbêrt, trop souvent mis à contribution, n'en peut plus. La secrétaire particulière, Charlotte, recrute un beau jeune homme au corps sculptural dont c'est la fonction rétribuée d'apaiser les pulsions sexuelles des dames. La mère d'Estelle arrive de sa campagne à bord d'un tracteur fonctionnant avec un carburant étrange. D'autres péripéties se succèdent... Emmenés par Quentin, les acteurs se surpassent et le public applaudit à tout rompre. Nous avons entendu ce soirlà : « Ils ont placé la barre très haut. » Le lendemain, vient une comédie de Derycke, rebaptisée « Faît pus tranquile vêci ! », interprétée par le Cercle Saint-Pierre de Biesmerée. Nicolas vient occuper la maison de ses parents, partis en vacances, avec sa copine, Caroline, « pour étudier ». Son grand-père paternel s'enfuit de sa

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