3 di Lucsembourg… parlers wallons du pays de Bastogne » de Michel Francard, « Singuliers », une revue du Musée de la Parole couvrant toute la province, le théâtre (présenté dans l’article précédent) avec 17 troupes la saison dernière, des marionnettes (les « Mautchîs … » (Marche / Mautche), un centre où l’on peut emprunter des pièces en wallon, à savoir la bibliothèque de Bardonwez (Rendeux / Rindeu). Des airs toujours chantés, tels que les « Godîs d’ Aye » (Aye), « Tchantans, tchantans », le véritable hymne des Gaumais, la chanson des « PicheCacayes », et « Carnaval », une composition couvrant toute la Wallonie carnavalesque, interprétée par les « Djiffs », et toutes les autres publiées dans « Su Tchants su Voyes » de Joël Thiry (1). Une association de Bastogne a relancé le jeu de cartes appelé « Mèn’che ». On trouve encore çà et là à l’est de la province le jeu de la « riboulète » ou « clitchète », sorte de flipper manuel, à populariser de nouveau. Ensuite, le folklore est aussi un ciment de notre identité. Avec les « Macrales » (Vielsalm / Lu Vî Sâm) et leur fête d’intronisation en wallon la veille du 21 juillet, les groupes carnavalesques, comme à Bastogne les fameux « PicheCacayes », les « Magneûs d’ Sope », les géants « Troufèt, Tanta , … », les « Cous d’ Bari d’ Borci » (Bourcy), les « Leûps d’ Vâ » (Vaux-Noville) ; à Marche (Mautche), la « Grosse Bièsse », « Ludo, li Bouteû d’ Feû », « li Grand Mautchî », « li Mineû d’ Arèdje », « Midistilfou », les « Macrâles » de la Famenne, « Dèfimautche èt lès Binaméyès Djins », les « Baloûjes di Maurlôye » (Marloie) ; à Barvaux (Barvê) la « Grande Badjawe ». En certains endroits, les grands feux avec le « broûlèdje do l’ macrâle » (Chavanne / Chavane - Nassogne). D’autres géants, « Djan èt Djane » (Virton / Virtan). Pour enterrer des kermesses, dans le nord de la province, on « tchèsse li Vècheû » (le putois) (Vecmont / Vèkemont, Malempré / Mâlimprèy, …) (ou « Vèheû » à Harre / Håre). En Gaume, les habitants de Chiny (Tchini) font la « Dikêce ». Des confréries : « Li Matoufè » (Marche), « Lès Soçons d’ Aurvau » (Orval), la confrérie du « Purnalèt » à La Roche (Lu Rotche) dont le grand maistre est appelé « li p’tit Poyon » et celle des « Scayetons » de Bertrix (Bèrtrè) ; un groupe de danses, la « Plovinète » (Marche / Mautche).
RkJQdWJsaXNoZXIy Nzk4ODg=