Cocorico

15 Motivation de Louis à rejoindre la troupe Ma motivation première a tout d’abord été de rejoindre mes amis, les petits-enfants de Pol, qui faisaient déjà partie de la troupe. Comme Pol avait besoin de nouveaux comédiens, j’ai proposé de les rejoindre. Difficulté à mémoriser les textes en wallon Quand on a lu le texte deux ou trois fois d’affilée et qu’on a pu le mettre en place en répétition, cela devient plus facile de le retenir. On a le texte et on a en tête le déplacement. Du coup, tout ça nous aide à mémoriser notre texte. Le fait de travailler avec les autres aussi, car on entend leurs répliques et progressivement on sait que c’est à nous de parler et surtout on sait ce qu’on doit dire. Compréhension du wallon À la première répétition, on fait une lecture tous ensemble. Et quand on ne comprend pas, on demande à Pol qui nous donne la signification des mots. Connaissance préalable du wallon Ma bonne maman parle très bien wallon, on va dire que mon papa aussi. Même s’il mélange souvent français et wallon dans ses phrases. Voilà, j’ai quand même été habitué, même si on ne parle pas 100 % wallon à la maison. Mais grâce à ça, je pouvais déjà dire quelques mots et me débrouiller un peu. Cela a été aussi une motivation supplémentaire pour rejoindre la troupe et jouer en wallon. Plus grande difficulté pour un jeune comédien C’est vrai que c’est stressant de se retrouver face à un public et de se lancer dans le jeu, mais je dois avouer que personnellement, mis à part le petit stress de départ avant de monter sur scène, pour le reste je suis assez à l’aise. Je suis assez à l’aise pour apprendre et pour jouer. Il faut dire que je relis souvent mon texte pendant la semaine avant les répétitions, je mémorise les répliques des autres, comme ça je suis en confiance pour placer mes répliques. Envie de poursuivre dans la troupe des «grands» ? Oui, ça me plairait bien de me joindre à la troupe des grands le moment venu. Message aux jeunes de son âge Moi, je dirais simplement que c’est une bonne expérience et, même si on n’a jamais fait de wallon, c’est facile à apprendre, on se fait de nouveaux amis et c’est vraiment très chouette. Et, comme dit Pol, il faut que les jeunes de mon âge apprennent le wallon et s’y mettent aussi pour ne pas laisser mourir notre langue wallonne. Nous remercions nos hôtes. Ne manquez pas d’aller applaudir le fruit de leur travail début 2026. Les infos paraîtront sur le site de l’Union Culturelle Wallonne très prochainement. Alain Glat - Sonia Ludinant

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