17 Il existe des comités locaux avec une appellation wallonne : les ASBL Nos Vilâdjes à Gerpinnes, Èl Cayoteû (ouvrier de carrière de porphyre) à Lessines, Lès Jins d’ Ichi, une amicale de pensionnés à Gueûgnî (Guignies), Lès-Arindjîs di S’nèfe (Seneffe). Des fêtes parsèment la province commel’Opening Fièsse et les Fêtes de Wallonie (Charleroi), celles des « Allumoirs » (citrouilles vidées contenant un système d’éclairage), un défilé lors d’Halloween, à Hèrzeo (Herseaux), d’ èl Cayoteû 1900 (Lessines), du Scapè (rappelant le fait qu’un enfant fut sauvé et qu’une fête populaire s’ensuivit) (Èl Moncha / Monceausur-Sambre), des Machons (maçons) (Rème / Rumes), Eul Fiète deu l’ Pènetiêre (aussi à Rumes), celle des Totos d’ Ruchenî (Russeignies), un groupe qui se dévoue à l’enfance malade et défavorisée, la fête de la Marcote à Huncheni (Huissignies), des Crêtes à Cayaus (murs en pierre sèche) à Blaton (Blaton). A Djumèt (Jumet), le groupe des marcheurs folkloriques « Les Cipayes » organise un « Bal dès Djon.nes ». Une fête des Blancs Mongnîs (meuniers blancs) se déroule chaque année à Ostiche (Ostiches), Des tas de kermesses portent le nom de ducaces tant dans le domaine linguistique picard que wallon à Ât’ (Ath), Bouvegnî (Bouvignies), Dotegnî (Dottignies), Jibièk (Gibecq), Fordje (Forges-lez-Chimay), L’ Ècayère (L’Escaillère), Ploustêr (Ploegsteert) et Ok (Wodecq). Elles ont parfois une appellation particulière : à Ellezelles, Djan-Djan dou Balon au cours de laquelle le mayeûr est enfumé dans sa nacelle en osier, la Ducace à Tripes (boudin) de Gondèrni (Gondregnies), celles des P’tits Urchons (hérissons) (Èl Chon.wé / Irchonwelz), des Djins du Hamia (Monceau-surSambre), des Mârtchous (Mârtche / Marchelez-Ecaussinnes), Èl ducace Djan (Landelîye / Landelies), du Grand K’min (chemin) (Mafe / Maffle), à Baudèts (Mons-Faubourg). Notons enfin la Marche à Batons (bâtons) le lundi de Pâques à Mont-Saint-Aubert et la messe en wallon à la basilique St-Christophe à Charleroi. Un magazine photo a vu le jour dans le Hainaut oriental, à savoir ‘Rawette-mag’ (du wallon rawète) avec, parmi les rubriques, Toudi su l’ vôye, où sont rédigés des comptes-rendus d’une balade photos. A l’initiative de Michel Robert, des panneaux avec des noms de rue en wallon existent dans la commune de Gerpinnes, comme à Auco (Acoz) Au tiène du martia (côte dite du marteau). A Onezî (Onnezies), un panneau indiquera que vous entrerez au « Pays des Leûps » (loups). Deux salles wallonnes doivent être mentionnées : Dins les courtis à Aiseau et Èl bwèsse à musike à Dârmè (Dampremy). (à suivre) Johan Viroux
RkJQdWJsaXNoZXIy Nzk4ODg=