Cocorico

4 Etat d’esprit d’une troupe après 42 répétitions, 5 représentations et plus de 1000 spectateurs… Les récents vainqueurs du Grand Prix Roi Albert, les Linaigrettes de Wibrin, ont cette fois lancé le défi de jouer une pièce originale en 3 actes écrite par une personne du cru, Marie-Isabelle Geuzaine, la metteuse en scène, intitulée « Pane di pèchon » (une panne de voiture fictive pour empêcher le personnage principal d’aller chercher sa commande pour le Nouvel An chez le marchand de poissons). Comment s’explique leur succès ? Tout d’abord, sous la houlette d’une présidente qui a repris fidèlement le flambeau paternel, une équipe d’acteurs polyvalents au fil des ans : Henri, tantôt boucher, directeur d’hôpital, … mari trompé ; Didier, ministre, chef pédiatre, chirurgien, Australien de retour dans sa terre natale ; Françoise, débutant dans le rôle d’une fille battue (!) pour se muer « enfin » en femme acariâtre ; Florence, l’épouse tantôt d’un ministre, tantôt d’un docteur, aussi une femme revêche, sans oublier des rôles comiques ; José, de jeune premier à un grand-père dominé en passant par des rôles de secrétaire de ministre, de gens olé olé ; une Anne, dans le rôle d’une belle-sœur effacée, d’une infirmière, et un jour en coulisse avec une tâche originale : faire fonctionner un (faux) ascenseur dans un hôtel ; l’autre Anne, députée, etc. ; Martine, débutante, mais ayant déjà joué dans des saynètes à l’école ; Dominique, à ses débuts, en humanités, déguisé en … femme, ensuite repris dans la troupe avec … 4 répliques avant le baisser de rideau, puis notamment directeur d’hôtel, patient en chaise roulante, policier ; Amélie, réceptionniste, adolescente rebelle.

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