8 Tchin.ne dès Walons avou lès Picârds, kin.ne dès Picârds aveu lès Walons (7) En Hainaut, les groupements, manifestations portant une dénomination wallonne ou picarde Au niveau musical, à Momegnîye (Momignies), les Skèteûs d’ Arguèdènes (skèter : déchirer ; skèteû : qui « déchirent (ici : l’air) », joueurs (musiciens)), À râs’ dè têre , quatuor de cuivres spécialisé au départ dans les compositions créées à Chèvri (Sivry), jouent des arguèdènes (airs populaires) d’une façon très poussée. Wanjenîye (Wangenies) possède une école portant le nom du célèbre chanteur et humoriste Bob Dechamps, originaire de ce village. Le Hainaut est la terre des fêtes par excellence en Belgique Le folklore y est très riche et en plein essor. Parmi les groupes carnavalesques portant un nom wallon ou picard se trouvent des sociétés de gilles : lès Racloteûs (Fontène / Fontainel’Evêque), lès Cayoteûs, lès Scaussinoûs, lès Marchous (Lès Scaucènes / Ecaussinnes), lès Durs-Min.nès (Gotegnî / Gottignies), lès Règuènêres (Marlan.wè / Morlanwelz), lès p'tits Quinquins (Quièvrin / Quiévrain), lès Cagnots (Djumape / Jemappes), les gilles de l’ Apèrtintaye (Nivèle / Nivelles), lès Toubaks (et leur géant, Toubak) (Hèrzeo / Herseaux), sans oublier lès-Arpèyants de Binche où « èl Bon Dieu èst binchoû ». A Ecaussinnes, des groupes de ‘paysans’, lès Nwars Chabots, lès Bias Saraus. D’autres, en bonnets de nuit, lès Vîs Grands Pés à l’ Vau (Leval), au Mont-Sinte-Aldègonde (Mont-Ste-Aldegonde) et à Morlanwelz, ici accompagnés des Vîs Grands-Més ; lès Tchapelous à l’ Tchapèle (Chapelle-lezHerlaimont) ; lès Chorchîles (sorcières) d’ à L’zîle (Ellezelles). Des cortèges dont le plus célèbre, celui du Doudou à Mont (Mons) (avec sa chanson envoûtante ; à la fin de la fête s’affiche « In v’là co pou in-n-an »), à Sougnî (Soignies) Mononke Simpèloûrd (avec une chanson lui consacrée), et pour Halloween, la Nuit des Lumerotes (lampions) à Qu’vaucamp (Quevaucamps) et la Tournée des Grigne-Dints à Hâvré (Havré). Les grands feus et feûreûs dans la région du Centre, dont ceux de Barbinçon (Barbençon) avec le Bolome (litt. « bonhomme ») et les sakeûs, qui tirent le char sur lequel il est debout, et astokeûs, qui tentent de freiner la progression du char qui le transporte, et à Gôzéye (Gozée) le grand feu des Bieus (spot, surnom des habitants : les boeufs). 1 Sur le plan culturel
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