Cocorico

16 Introduction à une étude comparative “This is a well-known phenomenon: all speakers of minority languages (in comparative terms!) tend to learn foreign languages more readily.” J. Van Roey, directeur de l’Institut des Langues Vivantes “L’ensemble des dialectes wallons forme une unité linguistique d’un ordre supérieur. On peut convenir d’appeler cette unité langue wallonne ou wallon.” Jules Feller, in : Notes de dialectologie wallonne, 1912, Liège, p.8 LE WALLON, CARREFOUR LINGUISTISQUE DE L’EUROPE La langue wallonne est le carrefour linguistique de l'Europe entre les langues germaniques et ses soeurs romanes. En lisant le « Dictionnaire des formes analogues en 7 langues (latin, italien, espagnol, français, anglais, néerlandais et allemand) » de Raymond Geysen, il appert que le français et l’anglais sont les langues de liaison entre toutes ces langues. Mais si l’on prend le temps d’insérer les formes wallonnes correspondantes, il semble que la langue wallonne est bien plus le trait d’union entre toutes ces langues, quant à la syntaxe, la sémantique, la morphologie et la phonologie. ne), des « Vîs Tchapias » (Sauvenière), des « Gadîs » (Aisemont / Inzès-Monts), « li Fièsse aus Boscayes » (Eghezée / Inguèzéye), « èl Ducace d’ èl Coupète » (Villers-le-Gambon / Vilé-l’-Gambon), « li Fièsse dès Boûs » (Sautour / Sautou). Les festivités dans 7 villages proches de Fosses-laVille s’achèvent par le cortège de la « Limotche » (une vache portée par des personnes, toujours assoiffée !) ou « Lumerodje » (à Presles / Prêle, dont une copie est visible au milieu d’un rondpoint). A Bambois (Li Banbwès), le groupe possède un répertoire de chansons en wallon. Enfin, à Spontin, le comité organisateur s’appelle « Li Bia Spontin ». (à sûre / à suivre)

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